La transition vers la lactation a un impact énorme sur le rendement des vaches laitières.
Voici trois adaptations nécessaires pour obtenir une première lactation réussie :
- Digestive
- Immunitaire
- Métabolique
Il s’agit d’un concept concret, basé sur la science, qui aide les producteurs à faire augmenter le rendement quotidien à vie de leur troupeau laitier en se concentrant sur:
Voici trois adaptations nécessaires pour obtenir une première lactation réussie :
Le taux de réforme involontaire doit être de 5 % ou moins lors des 100 premiers jours en lait (JEL).
Le taux de réforme des taures doit être de moins de 15%.
Le pic des taures devrait être d’au moins 73 à 75% de celui du troupeau lors de la première lactation.
Les vaches devraient atteindre leur pic entre le jour 50 et 70 après le vêlage.
Les vaches atteignent au moins cinq lactations.
Le vêlage est une période à risque, tant pour la vache que pour son veau. Il y a cependant plusieurs choses qui peuvent être faites pour assurer un vêlage en douceur, préparer le veau à un bon début de vie et une lactation réussie pour la vache.
Un enclos de vêlage sans stress
Un enclos de vêlage propre et hygiénique
Laisser suffisamment de temps pour progresser
Apporter des soins appropriés au veau ainsi qu’à la vache immédiatement après la naissance
Optimiser la consommation de matière sèche de la vache pendant les 7 à 10 premiers jours après la naissance
Au cours des deux dernières semaines de gestation, la consommation de matière sèche des vaches diminue tandis que leurs besoins en énergie augmentent à cause de la croissance du veau et du début de la production de colostrum. Pendant les premières semaines suivant le vêlage, lorsque la production de lait augmente, les besoins en énergie augmentent encore plus. Par conséquent, les vaches laitières auront un bilan énergétique négatif. Ce qui peut entraîner une acétonémie clinique ou subclinique. Une bonne gestion de la cote d’état de chair tout au long de la lactation peut réduire les possibilités que la vache entre en balance d’énergie négative et peut avoir des effets positifs sur la rentabilité de la ferme.
L’hypocalcémie est le terme médical pour fièvre vitulaire ou fièvre du lait. Les vaches ayant un taux de calcium inférieur à 2,0 mmol/l sans signes cliniques sont classées comme souffrant de fièvre de lait subclinique. Les vaches ayant un taux de calcium inférieur à 2,0 mmol/l démontrant des signes cliniques sont classées comme souffrant de fièvre de lait clinique. Le problème avec la fièvre de lait subclinique est qu’elle est souvent sous-estimée. Pour chaque vache avec une fièvre de lait subclinique dans un troupeau, on en retrouve quatre avec une fièvre de lait subclinique.
Gérer la CEC
Assurer un vêlage hygiénique et sans stress
Optimiser la consommation de matière sèche autour de la période de vêlage
Fournir plus de calcium après le vêlage
De mon point de vue, la pérennité des entreprises laitières repose sur la longévité et la production quotidienne à vie des vaches. En travaillant avec les concepts de HealthyLife, nous sommes encore plus en mesure de supporter les vaches lorsqu’elles relèvent les défis de la transition, ce qui permet d’améliorer la santé financière des producteurs laitiers et par le fait même, projeter une image positive de l’industrie.
*Références disponibles sur demande.